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La France pas si bon élève que cela sur les énergies renouvelables selon l’OCDE!

L’OCDE vient tout juste de rendre le rapport environnemental de la France après un examen approfondi. Il fait ressortir l’évolution des performances environnementales de la France à comparer du dernier rapport datant de 2005.

Ainsi, les performances environnementales sur les émissions de gaz à effet de serre, des principaux polluants atmosphériques et les prélèvements d’eau douce sont en nette amélioration. Les énergies renouvelables commencent à prendre de l’essor mais pas encore à la hauteur des ambitions de la France. Cependant, il reste à faire de très gros efforts pour réduire la pollution par les nitrates et les pesticides et à améliorer la qualité de l’air.

En retard sur ses objectifs de développement des énergies renouvelables, l’OCDE juge les engagements énergétiques difficilement atteignables à leurs échéances et spécifiquement celle de 2020. La secrétaire générale de l’OCDE insiste sur le fait que la France doit fixer les trajectoires de développement des différentes énergies pour donner de la visibilité de long terme aux investisseurs.

Notamment, l’OCDE relève que les énergies renouvelables représentent seulement 14,6% de la consommation finale brute d’énergie alors que l’objectif 2020 est de 23% ! Et pour y parvenir, les efforts accomplis depuis 2005 devront être triplés pour l’électricité renouvelable, et quadruplés pour la chaleur renouvelable, entre 2014 et 2020. Pour expliquer ce retard, l’OCDE pointe du doigt l’instabilité des mesures de soutien, combinée à la complexité des autorisations administratives. Mais avec le plan pluriannuel de l’énergie (PPE), l’OCDE espère que les orientations fixées rassureront les investisseurs : La programmation pluriannuelle de l’énergie, qui va définir les orientations de l’action publique sur la maîtrise de la demande, l’optimisation des infrastructures et les interactions entre vecteurs énergétiques, devrait améliorer la visibilité des investisseurs.

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L’économie française est certes l’une des plus propres en matière de rejet de CO2 en Europe grâce à la partie nucléaire intégré à son mix énergétique. Cependant, le parc nucléaire Français est vieillissant. N’oublions pas que l’âge moyen du parc nucléaire est de plus de 30 ans sur une durée d’exploitation estimée à 40 ans. La question du coût du retraitement des déchets nucléaires doit être sérieusement prise en compte. Car de nombreuses centrales viendront s’ajouter aux premières centrales arrêtées. Pour rappel, la France compte 58 réacteurs en activité et pas loin de 1100 sites renfermant des déchets nucléaires. Un vaste chantier quad on connait les durées de radioactivité des matières nucléaires. Des coûts énormes seront certainement à prévoir d’ici peu pour le retraitement des déchets.

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